CAC40 : se hisse vers 7.750, après une accélération 'singulière' vers 16H03
information fournie par Cercle Finance 08/08/2025 à 17:24
Mais à partir de 16H03, le CAC40 a connu une soudaine accélération de 7.720vers 7.770, ce qui propulsait le gain hebdo de +2,2% vers 3%.
Le CAC40 est ensuite retombé vers 7.730, puis s'est de nouveau apprécié vers 7.750 (+0,5%) : aucune hypothèse ne saurait être écarté, ni une manipulation de cours dans un marché désert, ni un 'gros doigt' (erreur de passage d'ordre, quantité erronée provoquant un brusque décalage de cours dans un marché offrant peu de contrepartie).
Mais même avec cette accalmie, le CAC40 aligne 4 séances de hausse sur 5 et efface quasiment le 'trou d'air' de vendredi dernier, consécutif à a mauvaise surprise de l'emploi américain de vendredi dernier avait accentué les craintes d'un ralentissement de la première économie mondiale, les intervenants ont semblé vouloir relativiser cette menace cette semaine.
Aucun emballement ne s'est matérialisé vers 16H05 à Francfort (-0,1%), ce qui écarte l'hypothèse d'une 'rumeur' d'intérêt général (possible règlement du conflit ukraino-russe, petite phrase de Trump laissant la porte ouverte à des 'arrangements douaniers' en faveur de l'Europe).
Francfort ne bénéficie pas non plus des nouveaux records des indices US : Le Nasdaq-100 (+0,9%) établit ce vendredi un record absolu à 23.598 (niveau très proche des 23.589 du 31 juillet à l'ouverture), le S&P500 (+0,8%) tutoie de nouveau les 6.400 (à 0,5% des sommets).
Le retour de l'appétit pour le risque pèse sur les rendements obligataires qui se retendent : +3Pts sur le '10 ans' à 4,256%, +4,5Pts sur le '30 ans' à 4,858%.
La semaine s'achève cependant sur une détente du '10 ans' et le billet vert recule à ce stade de la semaine -2% face à l'euro (qui s'effrite de -0,15% vers 1,1660), dans un contexte d'anticipation des baisses de taux aux Etats-Unis.
Les investisseurs ont visiblement préféré cette semaine voir le verre à moitié plein en considérant que la décélération de l'activité outre-Atlantique était de nature à ouvrir la voie à une baisse de taux de la Fed dès le mois prochain (un leitmotiv qui ressert pratiquement à chaque fois que Wall Street monte sans motif évident).
D'après le baromètre FedWatch du CME, la probabilité d'un assouplissement de 25 points de base de la part de la Réserve fédérale le 17 septembre est désormais évaluée à plus de 91%.
Les marchés ont en revanche réagi de manière plus prudente aux informations évoquant la nomination de Christopher Waller, un membre de la Fed favorable aux baisses de taux, pour succéder à Jerome Powell à la tête de l'institution en mai 2026.
'Peut-être parce qu'ils craignent une période de double présidence de la Fed avec des communications officielles de la Fed et de Jerome Powell qui seraient parasitées par Christopher Waller', expliquent les équipes d'IG France.
'Autre possibilité : la crainte des marchés d'une Fed qui adopterait une posture plus accommodante, faisant courir le risque d'un retour plus tardif de l'inflation vers l'objectif, ou pire, favorisant un rebond de l'inflation', ajoute la société de courtage.
L'annonce de la nomination de Stephen Miran, le conseiller économique de Donald Trump, en remplacement de la gouverneure démissionnaire de la Fed Adriana Kugler a suscité moins de réactions.
En Europe, les traders ont également réagi positivement à l'éventualité d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine, même si la Maison-Blanche n'en a pas encore confirmé la date.
'Cette perspective, bien que toujours entourée d'incertitudes, a contribué à réduire les primes de risque sur les actifs exposés à la guerre en Ukraine', souligne Jim Reid, analyste marchés chez Deutsche Bank.
Les investisseurs ont également bien digéré l'annonce par Donald Trump de la mise en place de droits de douane prohibitifs sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs importés aux Etats-Unis.
Cela n'a pas empêché les grandes valeurs technologiques américaines d'amorcer un spectaculaire rebond, portées par la perspective d'une hausse des taux d'intérêt et la thématique toujours porteuse de l'IA.
Le marché du pétrole demeure volatil, coincé entre les tensions sur le commerce et les craintes d'une surabondance de l'offre. A Londres, le baril recule vers soixante-six dollars (-0,4%).
L'Or consolide de -0,% vers 3.390, l'argent reste stable à 38,3$/Oz.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Airbus a annoncé hier soir avoir livré 67 appareils commerciaux au cours du mois de juillet auprès de 41 clients. L'avionneur a par ailleurs enregistré un total de 7 nouvelles commandes au cours du mois.
Alstom annonce avoir dévoilé le 7 août 2025 à Bucarest Nord le design de la locomotive électrique Traxx Universal destinée à l'Autorité roumaine de réforme des chemins de fer (ARF) et lancé sa phase d'essais dynamiques à Faurei.
Archos publie pour le premier semestre 2025 un résultat net de un million six cent mille euros, en croissance de 169% en comparaison annuelle, ainsi qu'un résultat d'exploitation en hausse de 360% à 1,8 MEUR, soit un record à 8,4% du CA.
Gérard Perrier Industrie, groupe spécialisé dans les automatismes et les équipements électriques destinés à l'industrie, affiche un chiffre d'affaires presque stable (+0,9%) à 157,9 MEUR pour le premier semestre 2025.
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